2013-09-26

Pâtes fraîches, lasagne délicieuse

Toujours avec le goût d'aventures culinaires, je décide de faire une lasagne composée de pâtes fraîches maison. Je fais donc les pâtes avec une recette de base et la sauce tomate. Pour le fromage, je préfère m'abstenir car, au Québec nous avons de fabuleux fromages faits par de talentueux fromagers.

Je prépare toujours la pâte le matin et je la laisse dans un bol en inox, style cul-de-poule, sur le comptoir toute la journée. Je la trouve ainsi beaucoup plus malléable et facile à travailler quand elle a reposé quelques heures.

Ensuite, j'accours au poulailler chercher mes oeufs frais pour l'occasion. Je suis surprise car mes vieilles poules m'ont donné le meilleur d'elles-mêmes aujourd'hui. J'ai donc trois oeufs frais et chauds en même temps.

Merci les girls. Mes poules; Lady, Gaga et Poupoule.

Donc, ma recette de base est bien simple et elle donne environ une livre de pâtes fraîches. J'avais trouvé cette recette sur la boîte de la machine à pâte que j'avais reçu à Noël, il y a quelques années.
  • 2 tasses de semoule de blé dur (un peu plus afin d'éviter que la pâte ne colle à la surface de travail)
  • 1/2 cuillère à thé de sel
  • 3 oeufs
  • Un petit peu d'huile d'olive, environ 1 cuillère à thé
  • 3 cuillères à soupe d'eau tiède
Étapes de préparation
  • Je fais donc un petit tas de farine sur la surface de travail avec un puits au milieu. J'y casse un oeuf et je le bats dans le puits. J'ajoute de la farine, un autre oeuf, je fouette doucement et je répète la même opération une troisième fois puisque j'ai 3 oeufs. Si le mélange est trop sec, on peut ajouter un peu d'eau tiède tout en mélangeant.
  • Ensuite, je m'amuse à pétrir.
  • Pour les cuisiniers modernes, on peut tout mettre dans le robot culinaire et mélanger doucement. C'est plus rapide mais ça fait plus de vaisselle à laver.
  • On devrait alors avoir une belle boule comme sur la photo ci- bas.
Ensuite, vient le temps de faire les lasagnes. C'est toujours amusant d'inclure les enfants dans la fabrication car, c'est franchement stimulant de tourner la poignée de la machine à pâte et de manger les retailles restantes. Je dois avouer que quand je décide de faire participer les petits dans la création culinaire, ma cuisine devient un bordel perpétuel. Il y en a partout. Le sol est plein de farine, de graines ou de liquides inconnus. C'est tellement ça la vie avec les petits mousses. Une cuisine propre, c'est un terme plutôt vague ici.

Enfin, j'aplatis les lasagnes que j'ai coupé de la boule, avec la machine à pâte. Je dois bien faire 4 ''aplatissements'' par pâte (ma fille a décidé ça hier). Toutefois, l'épaisseur de la lasagne doit être assez mince mais pas trop. Je me réfère aux lasagnes du commerce pour obtenir une épaisseur similaire.

Les photos suivantes sont bien sûr toutes des autoportraits. Ma caméra est fixée sur un trépied dans le coin de la cuisine et je dois faire vite. Donc, je cours pour faire clic, étant donné que je n'ai pas de déclencheur automatique à distance. Je reviens aussi vite que je peux pour être dans la photo, mon fils commence alors à avoir faim. 

Je sens que je dois aller un peu plus rapidement, le petit veut sa lasagne. Mais on s'amuse encore, pour le moment.

On aplati.

Encore et encore.

Tout-à-coup, ma fille est tannée de tourner la poignée et s'en va jouer dans sa cuisine Ikea.


J'arrive alors vers la fin de la boule et le petit n'en peut plus, je ne peux plus reculer. Je veux terminer la lasagne pour ma famille et compléter ma série de photos pour le blogue. J'enfile le porte bébé, entre 2 lasagnes.
Bon là je suis en business et je termine la lasagne avec bébé sur le dos. 

Bien sûr, une lasagne demeure une lasagne. Tout est une question d'étages dans le bon plat. Pour ma lasagne, j'utilise ma sauce à spag maison que j'allonge avec une canne de crème de tomates Aylmer, des échalottes françaises, de l'ail et de l'huile d'olive. Entre les couches du centre, je mets de la ricotta que j'ai battu avec un jaune d'oeuf au préalable. Je vous conseille de mettre plus de sauce que moins. Les pâtes vont épaissir, absorber la sauce. Vous ne voulez pas que votre lasagne soit toute desséchée. 

Je monte la lasagne en deux temps, trois mouvements. Mon four chauffe alors à 400. Je ne bouille pas les pâtes avant. Je les mets au four directement, elles cuisent alors dans la sauce et le fromage ricotta. Aujourd'hui, j'ai choisi de gratiner ma lasagne avec du gruyère et de la mozzarella. 

J'ai cependant oublié les épinards, ils sont dans le frigo, pas lavés. Je suis légèrement dans le jus. Je laisse tomber et j'en ai assez fait comme ça. Ça va être bon quand même. Une petite touch de basilic frais et...


... je la mets finalement au four, mon chum est entre temps venu à la rescousse. Je me sens du coup très légère.

 La lasagne sera prête dans une vingtaine de minutes. Je baisse mon four à 375 au bout de 10 minutes, le fromage commence à s'énerver et semble un peu trop gratiné à mon goût. 

Tic, tac, tic, tac. 

Dring

Ça sent bon, ça sent le souper presque prêt.

Voilà mes chers lecteurs, défi relevé, la lasagne délicieuse est maintenant au centre de la table, on mange heureux, les enfants dévorent leur portion et je mérite mon verre de vin. 

Amplement.




J'aimerais ajouter que je ne suis pas une experte en pâtes fraîches mais, c'est comme ça que je les fais et elles sont toujours réussies. Je suis plutôt une maman qui excelle dans le cadre de ses fonctions et sur ce amusez-vous dans la cuisine; ça vaut le coup!

2013-09-21

L'ail de Mario

À chaque automne, je me dis: ''Il faudrait bien que je plante des bulbes d'ail, comme Mario''. 


Mario étant mon voisin a de magnifiques jardins. Il cultive; tomates, patates, betteraves, fines herbes et évidemment de l'ail. Depuis qu'il est arrivé au village, il a grandement contribué à embellir celui-ci. Il est depuis toujours, un fidèle ami du Jardin Botanique de Montréal. Il a fleuri son terrain de nombreuses espèces indigènes et exotiques. Il adore jardiner tout simplement. Mais en plus, il a du talent. Il cultive les végétaux avec une certaine aisance puisqu'il se cultive abondamment sur le sujet et met tout en pratique. Il connait tout aussi bien sa petite flore Laurentienne que les plantes qui ornent son  jardin et son balcon. Bref, il a réussi à me partager plusieurs secrets de jardinier. Toutefois, le temps me manque pour les mettre en pratique et de jouer dans mes plates-bandes comme lui le fait.

J'ai 2 jeunes enfants quand même.

Un jour...le temps viendra.

L'ail étant une espèce végétale assez polyvalente mérite grandement sa place ici sur le blogue. Allium, ail fait parti de la famille des Liliacées et est une plante vivace. Il est donc de la même famille que la Ciboulette et le Lis du Canada. Son nom générique proviendrait d'un mot celtique: all qui voudrait dire brûlant.

J'aborde ici son côté culinaire. Bien sûr, cette plante a de magnifiques vertus médicinales mais je n'ai pas assez de connaissances sur l'ail en naturopathie pour en faire un billet.

À tous les étés, Mario est bien fier de me montrer son jardin d'ail. Il cultive ce dernier pour ses propres besoins culinaires. Il transforme les fleurs et les têtes minutieusement de plusieurs façons originales.

La fleur d'ail est d'abord cueillie vers la Saint-Jean Baptiste donc, vers la fin juin. On peut en faire des petites tartinades en la hachant finement (au robot culinaire ou au moulin à viande) et en la mélangeant avec de l'huile d'olive, du jus de citron bien frais et du bon sel de mer.

Ensuite, l'ail lui-même est prêt vers la mi-août. Le nombre de recettes qu'on peut faire avec ses bulbes est infini. On peut faire de magnifiques sauces tomates entre autre. On peut aussi faire de délicieuses marinades, des ketchups sucrés, des tapennades originales, de douces tartinades, des vinaigrettes épicées et alouette. Laissez votre imagination travailler un peu et vous trouverez une belle place pour l'ail en quelque part dans votre cuisine! Bien sûr, il est tout de même sage de faire sécher les têtes avant de les consommer.

Le séchage est simple à effectuer. Il suffit de suspendre les bulbes avec la tige dans un endroit sec. L'ail étant alors très frais, le bulbe est alors orienté vers le bas. Ensuite, on pourra observer un changement dans l'orientation du bulbe. Plus l'ail est sec, plus la tige descendra et le bulbe montera vers le haut. L'ail est donc prêt à être consommer quand le bulbe est entièrement orienté vers le haut et la tige vers le bas.

Vous trouvez l'ail difficile à digérer? Tentez alors de retirer le germe de la gousse. Il sera peut-être plus doux pour votre estomac. Bien entendu, lorsque l'ail est bien frais, la digestion n'est habituellement pas un problème.

Vous trouvez que vous émanez un peu trop de la bouche lorsque vous mangez de l'ail? Eh bien, ce n'est pas grave. Faites donc un souper entre amis et manger de l'ail en groupe, comme ça personne ne  remarquera l'odeur très caractéristique qui se dégagera de votre fine bouche.

Bonne appétit et s'il vous plaît, tentez de vous procurer de l'ail de chez nous. En épicerie, généralement, on retrouve de l'ail qui provient de la Chine ou de l'Argentine. Faites un petit effort, déboursez quelques dollars de plus; achetez de l'ail du Québec, vous ne serez pas déçus et nos producteurs vous en seront reconnaissants.


2013-09-19

L'art d'un souper raté

J'aurais tout foutu à la poubelle, j'aurais tout garoché par la fenêtre, j'étais vraiment frustrée. J'ai même sacré à haute voix à côté de ma fille de 4 ans. Tabarna...

J'avais raté mon souper. Shit.

Voilà ce qui s'est vraiment passé...

Les enfants hurlent de faim et je coupe des champignons. Je regarde ma poêle et son contenu. Je remue doucement et j'ajoute de la crème. Tout à coup, la crème me lâche. Elle tourne en grumeaux caillés, elle pue!

La salope.

Euh pardon, j'aurais dû me mettre le nez dans la pinte avant, mais je ne l'ai pas fait. Les mottons perlent sur ma sauce à base de bouillon de poulet. C'est vraiment horrible. Le feu monte en moi.

Mais qu'est-ce que je fais?

Étant donné que j'avais prévu une longe de porc poêlée, avec une sauce crémeuse au basilic frais, je suis au prise avec de la viande semi-cuite et des légumes croustillants.

Heureux problème finalement.

Comme ma bouchère préférée m'a dit l'autre jour, la viande peut se rincer à l'eau froide. Ah oui? Ah bon. Si on n'aime pas la marinade par exemple, bien on rince à grande eau et on éponge le morceau de viande. Voilà.

Bien, c'est ce que j'ai fait ici. J'ai tout déversé dans une grosse passoire dans l'évier, légumes inclus. J'ai bien rincé tout mes ingrédients à l'eau froide en prenant bien soin d'enlever toute trace de la sauce cauchemardesque qui me hantera pendant plusieurs jours encore.

Je reparts à neuf. Mais comment?

Les enfants hurlent toujours de faim, je suis sous une énorme pression, comme à l'émission les Chefs. Je sens que la fin approche. Il me reste encore quelques minutes avant que le petit soit inconsolable et en crise. Les juges ici sont mes enfants. Toutefois, mon chum lui, ne juge pas. Il mangera ce qu'il y a sur la table point barre.

Pense vite Laurence.

Mon chum me dit alors: ''Je pars tu le barbecue?''

Hell yeah! Start that damn thing. Fire that recipe up!

Foutre le feu dans ma recette, c'est de ça que j'ai besoin.

Je fais alors une petite sauce rapido-presto, pour badigeonner ma viande toute neuve. Un peu de miel, moutarde de Dijon, sauce HP, sauce Heinz 57, sauce soya, ail et huile d'olive. Je ne mesure pas les quantités, je fais tout à peu près. Je mets les morceaux de porc sur le barbecue à feu vif. Je dépose ensuite les légumes (dans un jus de sirop d'érable, d'ail et huile d'olive) dans le petit panier à tout faire sur le feu de l'engin du diable.

Fire.

Tout semble calme, je respire l'air frais de dehors. Je n'entends pas les cris stridents des enfants affamés. Je cuisine, je relaxe. Je tourne mes morceaux de viande. J'hume les saveurs sucrées que les carottes dégagent sur le feu.

Zen.

C'est prêt en 8 minutes.

Je retourne dans la cacophonie intérieure, et je crie: ''À table!''.

Tout le monde est heureux, je suis fière de moi et de mon chum. Le souper est servi, les enfants sourient. C'est parfait.

On peut tous rater un souper. Mais on peut tout réparer aussi... ou presque.

Je vous souhaite de réussir votre prochain repas et si vous vous mettez les pieds dans les plats, pensez barbecue, grill et feu.









2013-09-11

Les crêpes des Iles de Julie B

Depuis toujours, j'adore les crêpes. Je suis une inconditionnelle du déjeuner sans fin. Je peux manger de tout le matin. De la saucisse aux rôties, des bines aux oeufs et du bagel aux crêpes; j'aime manger sucré et salé en même temps.

Les crêpes, demeurent un mets important dans les petits déjeuners québécois. Je parle ici de crêpes style pancakes. Ce ne sont pas les crêpes bretonnes qu'on peut farcir et ensuite rouler comme des cigares. Ce sont des crêpes moelleuses qui épongeront tout sur leur passage. Ces crêpes sont une révélation.

Mon amie Julie, une Madelinienne pure laine, m'a enseigné cette recette. La culture du dessert, du pain maison, des beignes et autres pâtisseries se transmet de mère en fille dans sa famille. Sa mère Johanne, une cuisinière hors pair que je compare à Jehane Benoît, transmet son savoir culinaire à chaque fois qu'elle se réunit avec Julie. La cuisine se transforme en gigantesque chantier. La création de grosses quantités est au menu quand Johanne sort des Iles pour retrouver sa fille. Les biscuits, les pâtés, les sauces, les rôtis, les tartes et autres petites douceurs sont cuisinés avec rigueur. Des conserves sont scellées, des pots congelés et des pains emballés.

Et les déjeuners sont forcément agrémentés de crêpes dites éponges.

Ces savoureuses crêpes se conservent extraordinairement bien au frigo ou au congélo. Je prépare toujours le double de la recette. Je veux qu'il en reste pour quelques jours. Mes enfants chéris en raffolent. Je modifie parfois la recette afin d'y inclure des fruits frais, de petites noix ou de bons morceaux de chocolat. C'est simple et franchement délicieux. Bien sûr, il faut les servir avec du sirop d'érable (beaucoup de sirop d'érable) et du...beurre.

Vous aurez besoin des ingrédients suivant:

1 et un 1 tiers de tasse de farine
2 cuillères à thé de poudre à pâte
1 demie cuillère à thé de sel
3 cuillères à table de sucre
1 oeuf
1 tasse et 1 quart de lait
3 cuillères à thé de beurre fondu
1 demie cuillère à thé de vanille
huile de canola pour la cuisson 

  • On mélange d'abord les ingrédients secs.
  • Ensuite, on y ajoute les autres ingrédients. 
  • On mélange vigoureusement avec un fouet.
  • Le mélange est prêt quand les grumeaux sont pratiquement disparus.
  • Faire cuire les crêpes dans une poêle avec un peu d'huile de canola à feu moyen. La quantité de mélange dans la poêle est au goût selon la grosseur et l'épaisseur que vous désirez avoir vos crêpes. Une petite louche est bien pratique.
  • On retourne la crêpe quand on peut voir de petites bulles qui se forment sur le dessus de la crêpe qui est entrain de cuire. 
  • On la retourne un autre fois et si vous doutez de la cuisson, y enfoncer la pointe d'un petit couteau ou un cure-dent au centre de la crêpe.
  • On répète alors ces étapes pour cuire tout le mélange à crêpes.
  • Servir et déguster. 

Voilà, vous aurez de succulentes crêpes des Iles de la Madeleine dans votre assiette. Vous arriverez certainement à faire sourire les airs bêtes matinaux, comme moi, c'est garanti! 


N'oubliez pas le sirop d'érable qui ajoutera une valeur sûre à ce déjeuner que tous raffoleront.

Un café avec ça? 

2013-09-07

Petites brochettes végétariennes

Une recette rapide qui est toujours un succès auprès de mes convives, demeure mes petites brochettes fraîches et pleines de saveur. Des brochettes. J'adore. Celles-ci sont végétariennes, elles explosent dans la bouche, le mariage entre la fraîcheur des tomates et la douceur du fromage nous surprend à tout coup.  De plus, elle ne requiert pas de cuisson, ce qui rend son éxécution facile.

J'ai pris cette recette de Giada, la jolie demoiselle avec les belles dents dont je vous parlais dans mon message précédant. Cette recette est rapide, simple et santé. Les portions ici suffisent pour 6 personnes car, c'est une recette pour un apéro (réussi), une entrée ou un accompagnement. Mais, vous pouvez bien en faire un repas si vous voulez.

Donc, 6 ingrédients vous seront nécessaires.

1 boîte de tomates cerises (présentement c'est le temps des tomates et si vous en avez des comme ça, faites les brochettes en quantité industrielle et faites un party pour que le plus de gens possible en mange).
3-4 branches de basilic
1 boîte de mini bocconcinis
Huile d'olive pour hydrater le tout
1 pincée de fleur de sel
Poivre du moulin au goût

Vous aurez besoin de pics en bois pour monter les brochettes.

On enfile comme ça les ingrédients en suivant un pattern genre; tomate, basilic et fromage.

Il faut ajouter l'huile d'olive par dessus en essayant de mettre ça mignon. À la limite, on peut faire tremper les ingrédients dans l'huile avant. Mais j'aime le geste de lancer un peu d'huile ici et là sur les brochettes. Il faut y aller avec parcimonie et éviter d'en mettre sur les bords de l'assiette. Ça fait un peu cochon et les ''critiqueux'' vont chiâler s'ils se mettent les doigts dans un surplus d'huile.

On poivre et on ajoute le sel quand on monte les brochettes.

On peut aussi servir ces magnifiques brochettes avec un petit pain à l'ail maison.

Vollà! Vous pouvez les préparer à l'avance car, elle se gardent au frigo un bon 24 heures.

Bon appétit.


La cuisine et moi.


Je demeure à la campagne.
J'ai une petite terre.
Je ne vise pas l'autosuffisance alimentaire pour le moment.

Mais, j'aime manger et j'aime relever différents défis culinaires afin de bien nourrir ma petite famille. 

Dans ma cuisine colorée, je tente plusieurs expériences. Je tente aussi de suivre à la lettre plusieurs recettes déjà établies par certains chefs que j'affectionne particulièrement. J'adore parcourir, feuilleter les livres de recettes. C'est inspirant. C'est beau. C'est appétissant.

J'aime bien Stefano Faita, ce cusinier Montréalais qui partage ses secrets de pizza et tiramisu au grand jour. Ses idées et recettes influencent grandement mes recettes à moi. Il y a donc un peu d'Elena, sa maman, dans ma cuisine. 

Mes boulettes de viande entre autre, sont inondées de Parmesan, de fines herbes fraîches, d'ail et d'huile d'olive.

Enfin, Giada De Laurentiis la plentureuse chef, avec ses décolletés plongeants et ses dents parfaites, apporte une touche joyeuse dans ma cuisine et elle me donne le goût de me mettre en petite camisole pour faire le souper.

Ma cuisine est synonyme d'émergence d'idées, culinaires ou pas. Ma cuisine c'est le coeur de ma maison. La maison étant construite en fonction de cette cuisine, on y passe beaucoup de temps. La cuisine est un passe-temps, une passion et un déclencheur d'idées.

J'adore cuisiner, photographier mes repas et ensuite les manger! Mais pour cuisiner, j'ai besoin d'une bonne matière première: la bonne bouffe!

Premièrement, l'huile d'olive première pression à froid extra vierge est un ingrédient que j'aime utiliser. Son odeur et son goût se mélangent bien dans plusieurs recettes. Un corps gras végétal est selon moi, un ingrédient de choix dans les plats que je concocte. De la vinaigrette aux fritures, le corps gras est essentiel pour faire ressortir le goût des aliments. 

Ensuite, il y a le beurre. Je reviendrai là-dessus parce que pas de beurre, on n'a pas de vie. Avec du beurre...c'est toujours meilleur.

Ensuite, il y a le gras de canard. 

D'ailleurs, j'ai deux canards dans le prés derrière la maison qui seront dans la marmite à Noël ou à Pâques. Je cogite là-dessus pour inventer une recette extra. 

Cette année, j'ai 25 poulets dans mon congélo. Oui, oui 25. Ils proviennent de mon mini élevage. Ils ne sont pas certifiés bio mais pas loin. Ils sont sans hormones de croissance, sans antibio et ils ont grandis heureux dans le petit enclôs derrière le garage. Mes poulets sont des coqs à chair. Ils sont laids, épais (dans tous les sens du terme), composés de poitrines géantes et de grosses pattes robustes. Ils ont de la difficulté à marcher puisque le poids de leurs poitrines les balancent vers l'avant et ils sont comme ça tous croches et handicapés. 

Alors. je cuisine ma propre volaille et j'achète ma viande rouge chez mon boucher non loin de la maison. La boucherie Rosé Mignon vaut le détour et la qualité de la viande est exceptionnelle. J'évite donc les viandes vendues à l'épicerie et les viandes qui proviennent de loin.

Local au boutte. 

Je suis quand même fière de faire un finger à Olymel et a Cargill. Mangez de la colle, je n'en veux pas de votre boeuf traumatisé, ni de votre cochon stressé.

Je tente de faire des jardins aussi mais, les mauvaises herbes; bardanes, pissenlits et bibittes à patates sont là et s'amusent gaiement au travers mes légumes. J'ai plus ou moins le goût de me donner intensément à tout nettoyer le jardin. Un jour quand ma fille va être plus vieille, je lui donnerai une allocation familiale pour cette job ennuyante. 

Finalement quand on a 2 enfants et un chum, la cuisine nous réunis. Le son du mmmmmmm me satisfait et j'ai l'impression que ma vie sur terre est valorisée par la nourriture que je mets sur notre table.  Parce que manger nous tient en vie et nous colle un sourire au visage (quand c'est bon en tous cas!).

De l'idée de base à la composition du repas, il y a maintes étapes. Il faut planifier, magasiner, classer, nettoyer, cuisiner et finalement déguster.

Bonne journée!