Bilan: les poulets nous quittent aujourd'hui.

C'est la fin de l'aventure avec les poulets...et enfin!

Déjà vous direz. Oui et nous sommes bien heureux! Les poulets nous quittent aujourd'hui et ils reviendront déplumés, vidés et décapités.

L'abattage de nos poulets. Yé.

Suite à mon film d'horreur rated R, le calme est revenu et il est resté.  Donc, sur vingt poulets, il nous en reste 13. Un rendement assez ordinaire mais, correct. Les poulets pèseront, une fois abattus, entre 6 et 9 livres.

Après réflexion, nous recommencerons notre élevage l'an prochain en s'y prenant autrement. Nous achèterons des filets électriques afin qu'ils soient en pâturage le jour et en sécurité. La nuit, ils retourneront dans leur cabane.

Je me fais souvent poser la question suivante: ''Est-ce que c'est moins cher qu'à l'épicerie?''

Je réponds alors ceci: ''Non''.

''Ah bon, pourquoi est-ce que tu fais ça?''

''Parce que au bout du compte, j'obtiens une viande de qualité et je suis fière de moi (de nous). Mes poulets ne sont pas engraissés aux antibiotiques ou aux hormones. Les grains sont sans OGM aussi.''

Bref, j'ai des ''valeurs alimentaires'' et je me respecte dans tout ça. Et je respecte aussi les besoins de l'animal. Enfin, donner la mort est-ce un manque de respect? Ou une délivrance? Ou une nécessité? Bref, on passe tous par là anyway.

Et oui, je suis fière ne jamais passer dans le rayons des viandes à l'épicerie. Je suis autonome dans mes choix alimentaires.

Mes enfants en retirent une leçon aussi. Notre relation avec la viande est fondée sur le non gaspillage de celle-ci. Jeter une carcasse de poulet est du gaspillage. On doit faire le bouillon avant. On rentabilise la bête quoi. Avec toute l'énergie que ça prend pour obtenir un seul poulet en santé avec un poids raisonnable, nous n'avons pas le choix de rentabiliser la bête.

À l'été prochain les poulets.