2014-04-08

Notre sirop d'érable

Hier était notre journée pour aller chercher notre sirop d'érable à la cabane à sucre. Se rendre à la cabane est pour nous, une grande aventure. Nous voulons aller chercher notre sirop d'érable comme dans l'temps avec les raquettes, le traîneau et nos contenants vides.

Nous devons alors chausser nos raquettes et emprunter la ''trail'' qui traverse la forêt derrière la maison.

Bien sûr, quand j'étais dans ma jeune vingtaine, je me rendais à la cabane en 20 minutes. Bouteilles vides dans le sac à dos, je marchais rapidement dans la forêt. J'avais hâte d'arriver pour remplir mes contenants de sirop d'érable et siroter un T-Punch de rhum agricole martiniquais en bonne compagnie.

Mais, cette époque est révolue. Je pars maintenant à la cabane avec mes deux marmots et mon chum. Nous sommes chargés comme des mulets. Le traîneau déborde. Il y a les bouteilles vides, le sac à couche, le sac de la caméra, les foulards, les mitaines et alouette.

On part! Mais attention, c'est la première année que ma fille chausse des raquettes. Donc, le départ est plutôt long. Très long...

En chemin, on constate que la neige est mauvaise pour la raquette. Le sentier est déformé et on cale jusqu'aux cuisses si on a le malheur de marcher en dehors des traces.

Ma fille de 4 ans capote. Elle trouve ça vraiment difficile. J'avoue que moi aussi. Je l'encourage, je lui dis que plus elle avance plus elle se rapproche d'une bonne tasse de sirop chaud.

Mon chum tant qu'à lui, porte le petit garçon dans le sac à dos de randonnée...et il tire le traîneau...avec tout le kit dedans... et éventuellement notre fille.

Lorsque nous approchons de la cabane, nous entendons le vacuum à travers les bois (un genre de moteur qui aspire l'eau d'érable pour la diriger vers la cabane en passant dans la tubulure). On est arrivé!


On en profite pour jaser avec nos amis acériculteurs et remplir nos contenants et nos bouteilles vides du précieux liquide. Mes enfant jubilent, il y a du sirop d'érable chaud à volonté.







Les enfants jouent dehors dans la neige slusheuse et mon fils remarque le gros tracteur vert. Il veut embarquer, le conduire.Toutefois, à dix-huit mois on ne conduit pas ce genre de ''machine''. Mais, nous avons droit à une remontée vers la maison en tracteur.


Je suis bien contente de ne pas retourner à la maison par le bois; avec nos 10 litres de sirop, deux enfants fatigués dans un traîneau trop plein et la neige ''pas marchable''. Ça fait pas mal mission impossible.

Vive les rides de tracteur! Tout le monde est content.


On a même passé par la bergerie pour voir les petits agneaux du printemps.

Un gros merci à Carole et François de la Ferme entre deux pays pour l'accueil chaleureux à leur cabane à sucre. C'est une vraie cabane. Enfouie dans la forêt Laurentienne et bordée par la rivière Bourbon, cette cabane est chaleureuse. L'évaporateur est chauffé au bois comme dans l'temps.

C'est apaisant de se retrouver à cet endroit.  Je me sens connectée avec la nature et nos traditions.

Aussi, je sens que le printemps est bel et bien là. Enfin.



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